Taghi Akhbari - chant persan et médiéval, Carolina Acuña, Sandrine Gasser et Marie-Najma Thomas – chant médiéval, Alexandre Traube – organetto et direction
Les noms d’Hildegard von Bingen et de Djalâl ad-Dîn Rûmî évoquent deux lumières sur le chemin de la connaissance, de la beauté et des choses célestes. Deux génies, l’une d’Occident, l’autre d’Orient, tous deux universels. Chacun est un monde, chacun dévoile un monde. Ces mondes qu’ils révèlent, quoiqu’admirablement cohérents et profondément enracinés dans la culture et la religion de leur temps (le XIIe siècle chrétien et le siècle suivant musulman), ne sont pas fermés sur eux mêmes. Ils se déploient toujours en ouverture, dépassant les limites, en prise sur l’absolu. Les sortir de leur univers pour les ouvrir l’un à l’autre, ne serait-ce pas alors une façon pertinente de manifester ce sens du dépassement qu’ils incarnent ?